En quête d’un trésor oublié…

Pour créer une image, je commence toujours par une base en « traditionnel » : papier et crayons. Le crayonné, scanné, est ensuite mis en couleur avec photoshop et palette graphique. Les charmes du virtuel m’ont eue depuis longtemps.

A lire et suivre quelques grands artistes de l’animation cependant, je commence à voir que les fondamentaux sont à l’illustrateur ce que ses cheveux sont à Samson : la source de sa force. L’envie de ressortir pinceaux et tubes de peinture était de plus en plus pressante. Le problème c’est que j’avais bien trop peur, jusqu’ici, de ne plus savoir faire, pour me lancer…vous noterez que je n’ai pas prétendu que c’était intelligent ou rationnel, hein.

Noël se profilant à l’horizon, mes galeristes préférés m’ont mise au défi de produire une illustration en couleurs directes, à la gouache, pour achever l’année sur une apothéose (la grandiloquence fait partie de la mise en condition mentale pour s’auto-motiver).

Donc, après avoir racheté les pinceaux nécessaires, répondu à tous mes mails en retard, vérifié ma compta 3 fois, préparé mes listes de courses pour les 6 prochains mois, et réorganisé mon stock complet d’images de références (8,41 Go quand même), j’ai voulu faire le ménage. C’est alors que j’ai réalisé que j’étais à l’atelier et non chez moi et que ce n’était pas la peine puisque nous y avons une femme de ménage. Du coup j’ai commencé à imaginer toutes sortes d’excuses pitoyables jusqu’à ce que, à bout de procrastination, je me dise « allez quoi, sois brave, après tout, la peinture c’est comme la bicyclette, ça ne s’oublie pas ».

Plongeon donc.

Là, je me suis très vite rendue à l’évidence que la peinture, c’est pas exactement comme la bicyclette, et que ça s’oublie un peu… Après avoir noté dans un coin de ma tête qu’il pourrait être envisageable de ne plus attendre 5 ans entre deux images peintes en tradi, et 2 jours d’épiques combats pour ré-apprivoiser la chose, mes pinceaux et moi triomphâmes, et le résultat est ma foi…mais vous en jugerez par vous-même 🙂

Joie de vous présenter mes premiers originaux (l’un en couleur, l’autre au crayon) disponibles à la vente à l’Oeil de Jack !

Pour tout renseignement, vous pouvez consulter le site de l’Oeil de jack.

Pour voir les images en « chair et en os », rendez-vous à la galerie : 4 rue Ernest Renan 75015 Paris. Vous y serez chaleureusement accueillis par Ludovic et Sabrina.

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